23.7.10

Grazia inspirations

Alors, je vous préviens… ce soir je vais philosopher! oui ça me prend des fois d’avoir envie de philosopher sur les frivolités de la vie. Je vous explique.

Cet après-midi, j’ai reçu mon Grazia de la semaine dernière (eh oui!), mais bon, vu que le prochain numéro doit sortir demain, du coup, j’ai comme mission (que je me suis fixée moi-même, ne vous inquiétez pas, il n’y a personne qui me met le couteau sous la gorge) que je devrais le terminer ce soir avant de me coucher! Du coup, hop, j’ai entamé mon Grazia vers 21.30 et je ne sais pourquoi j’ai eu une soudaine envie de philosopher/de partager mes réflexions avec vous. Alors, voilà, vous êtes prévenus!

1° on ne serait pas en train de copier sr la frivolité/liberté/jeunesse 70s pr donner un faux air de revival/vintage à ntre époque trop morose?

oui, parce qu’en lisant l’interview de May Jagger (non pas que j’ai quelque chose contre la belle, mais voilà, comparer la demoiselle de 18 ans à Brigitte Bardot ou à Kate Moss… peut-être… mais voilà, pourquoi ne pas juste accepter ce qu’elle est en train de faire, qu’elle soit fille de Mick Jagger (oui, elle l’est… et alors!) et voilà! accepter ce qu’elle est et ne pas essayer à la comparer à quiconque. J’ai vraiment l’impression qu’on est en train d’essayer de se coller/s’attacher à une époque (non pas que je n’aime pas le vintage, loin de là… je suis tout aussi “consomatrice” de ce qui nous arrive! j’adhère aussi au fait que ça nous rappelle une époque, que ces vêtements ont vécu une histoire qu’on peut réapproprier… etc) mais voilà… Je sais aussi que tout n’est qu’éternel recommencement, qu’on doit se retourner vers le passé, l’accepter pour pouvoir mieux avancer, mais est-ce que nous comprenons vraiment cela? Est-ce que nous comprenons ce besoin que nous ressentons de devoir, d’avoir envie de s’attacher à une histoire, un vécu, un esprit qui a vécu (je parle là de cet esprit libre et fort en histoire des années 60-70) ou est-ce tout simplement ce quelque chose qu’on ne fait que suivre sans se poser de question… Heu, je zappe tout de suite juste pour dire que j’aime bien l’interview par contre (de Georgia May Jagger, on a un peu l’impression qu’elle veut rester fille et non fille de…en tout cas, elle donne cette impression au travers de l’interview – un bon travail de comm derrière ou pas?!)

2° et si on parlait de frivolité (oui je vous balance un beau mélange… c’est normal, il est tard, je suis dans le canapé, je viens d’avaler deux mousses au chocolat fait-maison et j’ai envie d’un bon rosé!): alors oui il y a cette paire de talons. Je ne sais vraiment pas comment on fait pour marcher avec des talons comme ça. Normalement, quand il y a une plateforme, ok je commence à comprendre comment ça marche, mais là… en plus quand elles coûtent plus de 600€, j’ai du mal… même si je ne dirai jamais non si on me les offrait hein (eh oui! frivole je suis, frivole je reste!)

DSC00515

3° Je dis non! non! et non! aux chaussures Vibram Fivefingers, pretty please! Je ne vous fais plus de photos, vu le manque de lumière (donc photos pourries) mais j’ai chopé une photo sur le net pour ceux et celles d’entre vous qui ne connaissent pas encore. Franchement, moi je n’adhère pas du tout. Je n’y arrive pas!

image

4° On se met vraiment au barefootisme, ou pas? elles sont où les fashionistas qui ont bravé les rues de Paris sans chaussures? Je ne les ai pas vu moi! Par contre j’avoue que souvent en rentrant des soirées qui durent longtemps, très longtemps, je finis par enlever mes chaussures en fin de soirée pour rentrer parce que je n’en peux plus. Je suis barefooteuse alors?! Et quand on traine à la maison sans shoes, on est barefooteuse aussi? ou ça s’applique seulement quand on va faire ses courses ou son shopping sans chaussures, sans panta… heu non!

5° J’ai envie de lire ‘Mes nuits au harem’ de Jillian Lauren (escort girl à New York, elle s’est retrouvée favorite dans un harem princier du sultanat de Brunei… un vrai conte de fées trash).

6° Succomber aux pois. J’aime. Mais à décaler avec un côté boyish et des accessoires casual. Et si j’avais envie de rester dans le côté fifille? hmm?

7° Ce qu’il faut faire pour rester digne des premiers rangs des défilés Haute Couture: i) faire des photos (tout plein) pour immortaliser l’instant (ça tombe bien, nous modeuses aimons bien cela), ii) se déguiser (heu… c’est vrai que s’habiller ressemble des fois à se déguiser, mais… mmm… à voir!), iii) bouder (je ne sais pas si c’est vraiment compatible avec le 4ème point), qui est donc iv) rire à gorge déployée (ouais…) et finalement v) se faire prendre en photo à côté de Karl Lagerfeld (mmm… oui!). On va peut-être repasser non?

8° le ‘Elle US’ août 2010 est déjà sorti? Grazia y cite Drew Barrymore (p.34, Grazia 16.07.2010) … bizarre!

9° les enchères s’envolent pour Paul le poulpe: 40 000€ ou plus… A suivre (ou pas!)

10° “Je préfère le mauvais goût à l’absence de goût. C’est avec une pointe de mauvais goût qu’on peut se forger un look”, John Galliano

10 bis° J’adore l’interview de Galliano dans ce numéro de Grazia, je vous le conseille à toutes et à tous! vraiment!

11° Bon à savoir: l’année d’une it girl selon Grazia : 27 fashion weeks, 9 festicals de trucs artistiques (Cannes, Coachella, etc), environ 50 ouvertures de boutiques de luxe et autres lancements de parfum = 9 semaines de néant social par an (entre juillet et août) = collections capsules pour des marques de jeans (4 semaines de travail) + vacances (St Tropez!)

12° “la télé-réalité ne tue pas, elle parle juste de misère morale. Et c’est sans doute ça le plus grave…”, Valentine Faure

Bon… je suis à la page 56. Et j’ai les yeux qui picotent. Je vais donc m’arrêter là. Je ne sais pas encore si je vais continuer cette petite rubrique de Grazia reviewing… on verra bien (si l’humeur philosophique me reprend demain)! Pour aujourd’hui, je vous dis Bonne nuit! xoxo