16.10.09

Je n’ai pas perdu de temps

Oui, je sais, le titre est un peu nase, mais je n’avais pas plus d’inspiration… Le retour à la vie normale après de magnifiques vacances est toujours un peu triste et difficile… Nous avons passé de magnifiques vacances au Kenya, chez mon frère où nous avons été traités comme des rois… je sais, vous allez dire que je suis impartiale parce que c’est mon frère; mais non, nous avons vraiment été traités comme des rois: voiture avec chauffeur tout le long du séjour, une gouvernante qui quand on se levait tous les matins, le temps d’aller prendre un verre d’eau ou même d’aller voir si le frère dormait encore, elle avait déjà fait le lit, rangé les coussins, plié les vêtements qui trainaient, ramené les vêtements lavés de la veille, bien repassés et tout… Ensuite, nous avions un programme déjà préparé et bien chargé: voir les girafes le matin, avant le déjeuner les bébés éléphants, le midi déjeuner dans un resto déjà booké, l’après-midi un nature walk et en fin d’après-midi le Game Drive/Safari! Et là, c’était le programme d’une journée de vacances uniquement. Bilan, après 10 jours au Kenya, nous avons vu un minimum de 20 lionnes avec leurs bébés et 3 lions, des milliers de gnous, des centaines de girafes, trois hyènes (dont une en liberté et qui était à 3 mètres de moi), une bonne trentaine (sans compter ceux qui se cachaient dans l’eau) de hippos, cinq crocos en liberté (durant le Safari au Masai Mara, dont deux qui voulaient attaquer un bébé hippo) et plusieurs dizaines d’autres dans un parc au Mamba Village, trois chameaux au Mamba Village, des dizaines d’autruches, encore plus de vautours et d’aigles, six guépards/cheetahs (dont trois qui venaient d’attaquer une gazelle et qui dévoraient l’animal sous nos yeux), 4 rhinos (dont 3 en liberté au Nakuru National Park), des centaines de flamants roses, des milliers de gazelles (Thomson et autres) et de zèbres, et d’autres zèbres marron et blancs au Nature Walk, plusieurs dizaines de troupeaux d’éléphants avec leurs bébés… et des Masai… un peuple que j’admire aujourd’hui encore plus. Les photos suivront très prochainement, vu que ça fait à peine 24 heures que nous sommes rentrés et que le chéri est déjà parti bosser!

Du coup, le retour au pays a été disons un peu brutal ;) déjà avec le changement de température: des 30° du Kenya au 30+° au Doha où nous avons fait escale pour arriver à Paris à 8h du matin avec une température de 2°! Oui, quelque peu brutal le changement! Mais bon, tout va bien. On a pu vider nos valises, mis quelques machines (et là, nous réalisons que la gouvernante nous manquait déjà beaucoup!), je suis sortie faire les courses et le frigo est plein :) Youpi!

Mais trêve de blabla… j’ai l’impression qu’il s’est passé pas mal de choses pendant ces 10-13 jours: les œillets ont fait leur come-back, le violet est in pour l’hiver 2009, les gros manteaux sont déjà dehors et nous devons les préférer bien amples – des boyfriend coats on dirait! Les jeggings sont présents partout, les studs sont toujours là, et la taille haute aussi… ah oui! et surtout beaucoup de Mid-Season Sale! Pas mal… En rentrant, j’ai eu un peu du mal à me remettre dans le monde hype et mode, surtout après avoir passé 10 jours parmi les Masai où ils vivent dans des petites maisonnettes faites avec de la bouse de vache principalement… Mais après avoir fait un tour sur la toile et sur mes quelques sites de vente en ligne préférés, j’ai terminé la journée avec pas mal de choses dans le panier et j’imagine déjà en route vers moi et beaucoup de sous en moins sur la CB. Donc pour la semaine prochaine, un colis de Miss Selfridge et deux colis de Asos si j’ne me trompe! Youpi!

Pour tout de suite, je dois filer. Ce soir on fête le lancement du cd de la pièce de théâtre de Pierre Notte: J’existe (foutez moi la paix). Oui c’est bien le titre, je n’invente rien! Vous trouverez plus de renseignements sur la pièce ici ou sur le site des Déchargeurs: http://www.lesdechargeurs.fr/:

j’existe (foutez-moi la paix) / pierre notte / théâtre musical
Le trio de J’existe (foutez-moi la paix) tente de trouver sa place sur la terre. Être quelqu’un. Une idole dans les étoiles, une charogne sous l’humus ou une petite pute sur l’asphalte. Être (mais qui) parmi les autres, tenir droit, entre l’amour et l’horreur d’autrui, pour finir à Venise. En sept étapes, trente chansons, avec coussins péteurs et nains de jardin, une gamine découvre que son prénom vaut la peine d’être porté et sa vie d’être vécue. Une ronde joyeuse, insolente et colorée que trois gugusses dansent sur les désastres de la tentative d’être quelqu’un plutôt que personne.

Marie et Pierre Notte Marie Notte et Pierre Notte

Bisoux, et à très vite!